Le cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas est entré en vigueur dimanche matin, le Hamas ayant nommé les trois otages qu’il prévoit de libérer le premier jour.
Comme prévu, les trois premiers Israéliens devant être libérés sont des femmes civiles qui ont été enlevées le 7 octobre 2023, lorsque les terroristes du Hamas ont envahi le sud d’Israël. Ils sont:
- Émilie Damari : Le seul citoyen britannique resté à Gaza, Damari, 27 ans, a été abattu le 7 octobre mais vu vivant à Gaza par d’autres otages qui sont revenus. Elle a été enlevée au kibboutz Kfar Aza.
- Romi Gonen : Pris en otage lors du festival de musique Nova, Gonen, 24 ans, a été abattu le 7 octobre mais vu vivant à Gaza par d’autres otages revenus.
- Doron Steinbrecher : Prise en otage chez elle au kibboutz Kfar Aza, Steinbrecher est apparue vivante dans une vidéo diffusée par le Hamas en janvier 2024.
Les femmes sont en otage depuis 471 jours. Aucune annonce officielle n’a été faite sur leur état de santé, mais le père de Romi Gonen a déclaré à une station de radio israélienne qu’il comprenait que sa fille reviendrait vivante.
La passation de pouvoir est prévue à 16 heures, heure d’Israël. Les autorités israéliennes se sont préparées à fournir des soins médicaux et psychologiques aux otages à leur retour. Il y a 98 otages, dont 33 seront libérés dans un délai de six semaines au cours de la première phase d’un accord de cessez-le-feu.
Par ailleurs, Israël a annoncé avoir récupéré la dépouille d’Oron Shaul, un soldat tué lors de la guerre de Gaza en 2014 et retenu en otage depuis lors. Shaul est l’une des 36 personnes enlevées en Israël et dont on sait qu’elles sont mortes ; selon les termes du cessez-le-feu, leurs corps ne seraient restitués qu’après le retrait complet d’Israël de Gaza et le début de la reconstruction du territoire.
Le cessez-le-feu a commencé un peu plus tard que prévu en raison d’un retard dans l’annonce des noms des otages à restituer, que le Hamas a attribué à des « difficultés techniques » de communication sur le territoire.
Cela fait également suite au rejet par la Cour suprême d’Israël des requêtes des Israéliens opposés à l’accord, principalement en raison du grand nombre de prisonniers sécuritaires palestiniens, y compris des meurtriers reconnus coupables, qui seront libérés en vertu de l’accord.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu fait face à d’intenses pressions quant à la poursuite ou non de la guerre après la pause de six semaines. Un partenaire crucial du gouvernement de droite a menacé de quitter sa coalition si les combats ne reprennent pas à ce moment-là. Mais Donald Trump, qui prête serment lundi en tant que président des États-Unis, a insisté avec force pour que la guerre cesse définitivement.
Dans une longue déclaration samedi, Netanyahu a déclaré que Trump et Joe Biden, le président sortant, avaient approuvé une reprise des combats à l’avenir.
Qualifiant la pause actuelle de « cessez-le-feu temporaire », Netanyahu a déclaré : « Le président Trump et le président Biden ont tous deux apporté leur plein soutien au droit d’Israël de reprendre les combats, si Israël parvient à la conclusion que la deuxième étape des négociations est inefficace. J’apprécie grandement cela.
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