Rapport : l’otage libérée Emily Damari a demandé si l’américano-israélien Keith Siegel pouvait la remplacer

Avant d’être libérée de Gaza la semaine dernière, Emily Damari a demandé une faveur à ses ravisseurs : laisser son voisin Keith Siegel partir en liberté.

C’est ce que révèlent les médias israéliens vendredi, cinq jours après la libération de Damari et à la veille d’une deuxième libération attendue des otages israéliens de Gaza.

Siegel, 65 ans, et Damari ont tous deux été capturés par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, à Kfar Aza, le kibboutz d’environ 760 personnes dans le sud d’Israël où ils vivaient. Damari, 28 ans, a le même âge que l’un des quatre enfants de Siegel ; sa femme Aviva a également été enlevée mais libérée en novembre 2023 lors d’un cessez-le-feu temporaire.

La demande a été refusée, selon le reportage diffusé pour la première fois sur la Douzième chaîne israélienne. Israël et le Hamas se sont mis d’accord sur un calendrier pour la libération de 33 otages, pour la plupart vivants, sur six semaines dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu ; le calendrier prévoit que les femmes soient libérées en premier, suivies par les hommes plus âgés et malades, dont Siegel.

Le rapport suggère qu’au moins certains des otages restants sont gardés ensemble et offre de nouvelles preuves que Siegel est vivant à l’intérieur de Gaza. Immigré des États-Unis, Siegel est apparu dans une vidéo de prise d’otage publiée par le Hamas en avril dernier. Sa mère est décédée en décembre en Caroline du Nord, où il a grandi.

Depuis sa libération, Damari est devenue un symbole en Israël car elle est revenue avec des bandages faisant ressembler sa main blessée à l’emoji « rock on ». Parmi ceux qui l’ont accueillie alors qu’elle était reconduite en Israël se trouvait Shir, la fille de Keith Siegel, qui a posté sur Instagram plus tard dans la nuit : « Je suis sans voix. … Ma sœur est à la maison. Je l’ai serrée dans mes bras. C’est réel. Elle est revenue vers nous. Dieu merci. »