Sept principales organisations juives américaines disent avoir rejeté une réunion avec un ministre français par protesté contre l’annonce du président français Emmanuel Macron jeudi qu’il reconnaîtrait un État palestinien.
Cette décision fait de la France le plus grand pays occidental à offrir une reconnaissance, que 140 autres pays ont déjà étendu, mais Israël et les États-Unis s’opposent. Les critiques de la reconnaissance unilatérale indiquent que la création d’un État palestinien ne devrait venir que par des négociations impliquant Israël.
Le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Noel Barrot, a approché l’un des groupes, la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines, pour se réunir à New York pour discuter de la décision de reconnaissance. Il a refusé.
« Nous sommes déçus que nos organisations aient été invitées à discuter d’une politique qui semble déjà avoir été finalisée plutôt que d’être consultée au préalable en tant que partenaires engagés dans la paix durable », ont déclaré les groupes dans un communiqué conjoint.
Les autres groupes qui se joignent à la Conférence des présidents dans la publication de la déclaration sont six de ses organisations membres: la Ligue anti-dé-divamation, le Comité juif américain, le Comité américain des affaires publiques, B’nai B’rith International, Uja-Federation of New York et le Congrès juif mondial.
« Nous sommes profondément préoccupés par le fait que l’approche de la France sape les perspectives d’un avenir mutuellement négocié pour les Israéliens et les Palestiniens », ont déclaré les groupes, ajoutant: « En faisant une étape aussi unilatérale, la France enrage non seulement les extrémistes, mais risque la sécurité du peuple juif dans le monde, ainsi que des exlémistes aliénés et de saper la crédibilité de la diplomacy française dans la région.
Barrot, qui a prononcé une lettre décrivant l’annonce de Macron au président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas jeudi, a repoussé de telles critiques.
«Hamas a toujours rejeté le à deux États Solution », a-t-il tweeté jeudi.»Par reconnaissant Palestine, France prouver ce terroriste mouvement faux. Il soutien le côté de paix contre que de guerre. »
Israël est furieux de la reconnaissance de la France, qui survient quelques mois seulement après que Macron a déclaré qu’il ne ferait pas un tel geste sans se rendre et libérer les otages israéliens qu’il détient. Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a tweeté vendredi qu’il avait discuté de cette décision avec son homologue canadien et l’avait averti qu’Israël envisage une réponse non spécifiée.
« Les étapes unilatérales de la France et d’autres pays ne feront que pousser Israël à prendre ses propres mesures », a-t-il écrit. «L’initiative française nuit aux chances de conclure un accord d’otage et de cessez-le-feu. Il ne favorisera pas la stabilité dans la région.»
William Daroff, le PDG de la Conférence des présidents, a déclaré que la décision de repousser l’invitation de Barrot ne représentait pas une politique permanente.
« Nous rencontrons régulièrement des dirigeants étrangers, y compris lorsque nous ne sommes pas d’accord avec leurs politiques. Cependant, dans ce cas, le groupe d’organisations invitées a convenu à l’unanimité de ne pas y assister. Parler avec une seule voix souligne la gravité de notre objection », a-t-il déclaré dans un communiqué. «Si nous recevons de futures invitations, nous les évaluerons au cas par cas.»
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